Après 9 mois passé aux confins de l'Amazonie, il devenait évident qu'il me fallait raconter la merveille que représente cette communauté perdue dans la plus grande jungle de notre planète.
Aux confins du monde moderne, sans connexion avec le reste de la civilisation, le temps semble s'étirer, habité du mystique des légendes et de la solennité qu'imposent les esprits de la forêt.
Aux confins du monde moderne, sans connexion avec le reste de la civilisation, le temps semble s'étirer, habité du mystique des légendes et de la solennité qu'imposent les esprits de la forêt.
Vivre aux côtés de ceux qui y sont nés est une chance, s'y faire des amis est un privilège. L'un d'entre-eux m'a promis qu'il me conduirait aux limites du monde connu, dans une zone qui marque la frontière avec celui des peuples non-contactés.
C'est là qu'habite le ouakari rouge.
C'est là qu'habite le ouakari rouge.
OBJECTIFS
"Notre objectif premier est la photo du ouakari rouge dans la réserve Tamshiyacu-Tahuayo. Lors de l'expédition, nous aurons l'occasion de prendre un grand nombre de photographies de la faune locale.
La démarche est double : confirmer la présence du ouakari, espèce endémique à cette zone de la forêt amazonienne, et plus généralement témoigner de sa fabuleuse richesse biologique. Les photographies ainsi capturées feront l'objet d'un reportage photographique pour lequel nous éditerons un livre.
L'expédition aboutira également à un documentaire visant non seulement à mettre en valeur l'environnement local, mais aussi le travail des habitants de la communauté dans sa préservation, et le rapport particulier qu'ils entretiennent avec la nature sauvage.
Outre les amis de Nicolas qui sont membre à part entière de l'expédition, l'ensemble des 250 membres de la communauté seront impliqués dans le documentaire, au travers d'interview face caméra ou lors de la projection dans la communauté des résultats de l'expédition."